Je vous présente quelles sont les principe de base dans une relation et comment mieux communiquer.
PRINCIPE DE BASE D’UNE RELATION
– Je suis co-auteur de toutes mes relations : J’ai donc la possibilité d’améliorer une relation qui ne me convient pas.
– Je suis responsable de mon extrémité de la relation : Je ne suis pas responsable de l’extrémité de la relation de l’autre.
– Je suis responsable de ce que je dis ou ne dis pas : C’est bien moi de dire cela, de cette manière, ou de ne pas le dire.
– Je suis responsable de ce que j’exprime ou n’exprime pas : Je suis aussi responsable des messages non verbaux que j’envoie.
– Je suis responsable de ce que je ressens : Si je suis en colère, c’est bien moi qui ressens de la colère. Si je suis gai(e), c’est bien moi qui produis cette gaieté.
– Je suis responsable de la manière dont j’écoute l’autre : Si je n’écoute pas l’autre, si je lui coupe la parole, c’est bien moi qui ne sais pas écouter.
– Je suis responsable du sens que je donne au message que je reçois : C’est moi qui entends le message avec mes oreilles et mes « filtres » et qui l’interprète.
Je suis responsable de ma vie ! En matière des relations humaines, il n’y a pas de solutions mais que des évolutions.
A bientôt,
Mathilde
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
Site Cabinet Mathilde ESPEILLAC : http://www.ocefip.com
Site AKM (Association Kokass Music) : https://kokassmusic.fr
Je vous présente comment fonctionne notre cerveau d’un point de vue économique avec la notion de pulsion.
La PULSION : La pulsion n’est pas l’instinct. Elle désigne une poussée interne d’excitation, donc elle est active. Elle crée un état de tension vers l’organisme et suscite le comportement de l’individu ; ce dernier recherche l’objet susceptible de l’apaiser. C’est une sorte d’excitation interne dont la source serait somatique. Elle est liquidée par la fuite, puisqu’elle est interne. Cette énergie pulsionnelle force le système psychique à des activités compliquées.
La SOURCE de la PULSION : Localisée dans le corps
Le BUT de la PULSION : Se décharger (ex : personne étrangère à soi-même, une partie de son corps, un objet…) et Suppression de cette excitation interne.
L’OBJET de la PULSION : Il n’est pas nécessairement réel, il peut être fantasmatique. C’est un Instrument au moyen duquel la satisfaction est obtenue.
La PULSION est la limite entre le corps (somatique) et la tête (psychique). C’est un représentant envoyé par le corps pour satisfaire la demande corporelle. La PULSION est une tendance dynamique inconsciente de la personnalité qui agit de façon permanente car elle oriente les conduites de l’organisme vers leurs satisfactions.
A bientôt
Mathilde
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Aujourd’hui, je vous présente comment accueillir un enfant en situation de handicap.
« Mon enfant n’est pas un enfant comme les autres, mais comme les autres, il est un enfant » (un parent).
Ce n’est pas la tâche d’une seule personne, c’est l’affaire de toute une équipe.
A. Les QUESTIONS À SE POSER pour guider la démarche :
1. VOLONTE POLITIQUE : sur quelle « volonté politique » s’appuyer pour mettre en oeuvre ou développer l’accueil en direction des enfants en situation de handicap ? Est-ce que le projet est inscrit dans le projet communal, associatif ?
2. OFFRE DE SERVICE : Est-ce que l’offre de service est inscrite dans le projet d’établissement ?
3. REPERAGE DES BESOINS DES FAMILLES : réunions d’informations, coordination des services, etc.
4. RESSOURCES INTERNES ET EXTERNES : Identifier les personnes et les services ressources : CAF, mairie, MDPH, CD, etc.
5. TRAVAIL EN RESEAU : Camps, IME, MDPH…
6. FREINS ET RESISTANCES : Quels sont les freins au niveau des professionnels (peur, représentation, formation, compétences, savoir-faire, soutien à la famille, surcharge de travail, etc.) ? Quels sont les freins au niveau des familles (inquiétudes par rapport aux besoins de leur enfant, confiance, risques de santé, soins, projet d’accueil individualisé, etc.) ? Quels sont les freins économiques (adaptation des locaux, information, recrutement etc.) ?
B. ACCUEILLIR UN ENFANT EN SITUATION DE HANDICAP C’EST :
– D’abord ACCUEILLIR UN ENFANT : un enfant en situation de handicap est un enfant avec les mêmes besoins fondamentaux que les autres enfants (pyramide des besoins de MASLOW : physiologiques, de sécurité, d’appartenance et d’affection, d’estime de soi, de réalisation de soi).
– CONNAITRE ET RECONNAITRE SES BESOINS SPECIFIQUES : sa différence, ses compétences, sa singularité, ses potentialités, son rythme propre de développement, ses besoins particuliers, son mode de communication.
– LUI DONNER LES MOYENS : de vivre en collectivité, de se sentir en sécurité avec et au milieu des autres, d’être stimulé par des activités adaptées, de s’épanouir.
– PREVOIR : un temps d’adaptation parfois plus long pour pouvoir mieux le connaître, et connaître ses parents ; une plus grande souplesse pour s’adapter à ses besoins et aux choix éducatifs de ses parents ; un temps d’accueil qui doit se conjuguer avec les soins ; un temps d’accueil qui peut se prolonger jusqu’à ses 5 ans révolus.
– ELABORER UN PROJET D’ACCUEIL INDIVIDUALISE (PAI) : préparer sa venue au sein du groupe d’enfants et de parents ; adapter l’environnement à ses besoins, rendre les activités accessibles ; évaluer régulièrement, avec les parents, les professionnels de l’équipe et les partenaires de soins, la réponse à ses besoins et les adaptations mises en oeuvre.
– PARTICIPER A LA CONSOLIDATION : préparer son départ, préparer l’avenir avec les parents et les partenaires ; prévoir des temps de concentration et d’adaptation avec l’école ou l’établissement spécialisé.
C. PISTES D’AMELIORATION DE L’OFFRE ET DES CONDITIONS D’ACCUEIL POUR LES JEUNES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP ET DE LEURS FAMILLES :
– Développer des modes d’accueil séquentiels : développer des temps partagés pour faciliter l’inclusion de ces enfants.
– Accompagner et soutenir la parentalité : diffuser des documents simples par écrit, par internet…auprès des familles.
– Améliorer l’information et la coordination entre les professionnels, les institutions (Camps, Sessad, CMP, CMPP, MDPH…) et avec les parents. L’accueil des enfants en situation de handicap concerne l’implication de toute une équipe.
Accueillir un enfant en situation de handicap, c’est accueillir un enfant avant tout !
A bientôt
Mathilde
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Je vous présente comment fonctionne notre cerveau, (appareil psychique) d’un point de vue explicatif avec le Principe de Plaisir et le Principe de Réalité.
PRINCIPE DE PLAISIR : L’appareil psychique (cerveau) aurait tendance à maintenir à un niveau aussi bas que possible ou constant la quantité d’excitation qu’il convient. Il en résulte que tout ce qui est susceptible d’augmenter cette quantité ne peut être éprouvé que comme anti-fonctionnel (sensation désagréable, de déplaisir). Le principe de plaisir ne peut constamment s’affirmer car cela risquerait de ruiner l’équilibre et la conservation de notre organisme. Le principe de plaisir sous l’influence du « Moi » s’efface et cède la place au principe de réalité sans renoncer au but final qui constitue le plaisir (ex: nous consentons un déplaisir momentané, pour arriver à un plaisir, à la faveur d’une longue durée).
PRINCIPE DE REALITE : Le principe de réalité à une fonction régulatrice. La recherche de satisfaction ne peut se réaliser directement. En RESUME : Principe de plaisir : Eviter le déplaisir et procurer du plaisir (ex: les sensations fortes) ; Réduction de la tension Principe de déplaisir : Augmentation de la tension Principe de réalité : Différer la réalisation du plaisir sans y renoncer pour y revenir plus tard. Il a une fonction régulatrice et correspond au système pré-conscient, à la satisfaction des besoins vitaux.
Ex : Les 3 petits cochons
Objectif : L’équilibre entre les 2 principes de plaisir et de réalité permet de dépasser chaque difficulté.
A bientôt,
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Je vous présente aujourd’hui, comment fonctionne notre cerveau, notre appareil psychique d’un point de vue de la forme avec « le CA », le « SURMOI », et le « MOI ».
D’un point de vue de la forme, notre cerveau contient :
– Inconscient – Pré-conscient – Conscient
+ 3 instances (après 1920) :
– CA – SURMOI – MOI
Le système du ÇA : pulsions primaires inconsientes cherchant à se réaliser. Pulsions soumises au seul principe de plaisir (satisfactions immédiates des besoins, des désirs). C’est à partir du « CA » que le « MOI » va se former. Le « ÇA » représente les passions déchaînées dans la vie psychique. Il est intemporel et n’évolue pas. Il est étranger à tout jugement de valeur, il est amoral et ne fait aucune distinction entre le bien et le mal.
Le système du SURMOI : instance qui s’oppose au « CA ». Instance morale, d’autorité, interdiction. L’idéal du « MOI » constitue le modèle auquel le « MOI » doit se conformer pour satisfaire les exigences parentales. Le « SURMOI » a une fonction correctrice et sélective qui lui permet de dire : « n’agit pas ainsi, n’agit pas comme ton père, ta mère ». C’est à l’image du Surmoi que l’image des parents se forme. Le SURMOI est un lieu d’idéalisation. Le système du MOI : conscient, il comporte une partie inconsciente (les mécanismes de défense), lieu de compromis entre les pressions du « ÇA », les exigences du « SURMOI » et les contraintes de la réalité. Ex : Si le MOI désobéit au SURMOI = culpabilité.
Le MOI traduit en action la volonté du ÇA. Le SURMOI plonge ses racines dans le CA. Le ÇA n’est relié au monde extérieur que par l’intermédiaire du MOI.
Quoi qu’on dise ou fasse, c’est toujours la résolution d’un conflit intérieur. Toutes conduites humaines trouvent leur origine dans le jeu des conflits intérieurs.
A bientôt,
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Je vous présente ici, 3 conduites à tenir face à l’opposition de l’enfant.
Entre 1 et 5 ans, les conduites d’opposition sont normales, nécessaires et inévitables.
Ces conduites (refus alimentaires, troubles du sommeil, refus d’être propre, et.) varient en fonction de l’âge, du sexe, du milieu socioculturel, du milieu familial et de l’environnement.
L’évolution des attitudes d’opposition dépend surtout du sens que les parents donnent au comportement de leur enfant et de fait de leurs réponses. Durant cette, l’enfant a besoin de l’opposition de ses parents pour se rassurer et se structurer.
Lorsqu’une crise s’avère difficile à supporter, trois attitudes, peuvent être envisagées pour éviter le conflit avec l’enfant :
1. soit interrompre le face-à-face en se soustrayant au regard de l’enfant après avoir mis des mots sur le comportement de l’enfant (tourner le dos, etc).
2. soit introduire un tiers pour amener l’enfant à comprendre et à accepter cette nouvelle consigne (l’autre parent, une peluche, etc.).
3. soit lui signifier qu’il peut se mettre en colère mais seulement dans un autre espace (sa chambre, etc.).
A chaque adulte ou parent de trouver la solution, ceci en fonction de sa personnalité, de son histoire et de sa relation privilégiée avec l’enfant.
C’est aussi une période difficile pour le couple parental entraînant des réajustements éducatifs nécessaires, car, souvent et normalement, le père et la mère ne sont pas toujours d’accord sur les conduites à tenir.
A bientôt,
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Je vous présente la différence entre l’anxiété, la peur, l’angoisse et la phobie.
La différence entre l’anxiété, la peur, l’angoisse et la phobie
L’ANXIETE : Sentiment de malaise ou de menace diffuse, engendrée par l’anticipation d’un risque mal identifié. L’anxiété se transmet dans l’éducation et trop d’anxiété devient une souffrance.
La PEUR : Emotion (thème développé dans une autre vidéo sur la chaîne) ; crainte en rapport avec une situation précise ou un objet (Ex : peur du noir, peur des animaux, etc). Il s’agit d’une prise de conscience d’un danger, réel ou imaginaire, que le sujet localise à l’extérieur et qu’il tente le plus souvent d’éviter.
L’ANGOISSE : Crainte « sans objet », un sentiment diffus, un malaise physique et psychique inexpliqué alors qu’aucune situation ne laisse présumer quelque chose et qu’aucun objet n’est identifiable (Ex : angoisse de séparation, etc).
La PHOBIE : Matérialisation de l’angoisse ; peur irrationnelle qui se fixe sur un objet particulier. En effet, à un certain moment, l’angoisse ne peut plus flotter et vient alors se fixer sur un objet (Ex : phobie des araignées, des avions, etc.). Une pensée obsédante vient à la place d’une pensée refoulée.
A bientôt
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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Je vous présente un EXERCICE : Transformer vos objectifs en intention ! inspiré des Accords Toltèques.
Choisissez l’un de vos objectifs, puis répondez aux questions suivantes. Exemple : « Je veux arrêter de fumer ».
1. Cherchez l’objectif de votre objectif, c’est-à-dire sa finalité. En quoi est-il important ? Qu’est ce qu’il vous apportera ? Quoi d’autre ? Et quoi d’autre encore ?
Exemple : C’est important pour ma santé et pour mon estime de moi. »
2. Quel genre de personne serez-vous devenu une fois votre objectif atteint?
Exemple : « Une personne libre et indépendante, davantage sûre d’elle ».
3. Transformez votre objectif en intention.
Exemple : « J’ai l’intention de devenir libre et indépendant(e), plus sûr(e) de moi, de prendre soin de ma santé, de m’aimer davantage et accessoirement d’arrêter de fumer. »
4. Qu’est-ce que cette dernière formulation change par rapport à celle de votre objectif de départ ?
Nous avons l’habitude de nous fixer des objectifs du type « faire »ou « avoir », comme par exemple « écrire un livre » ou « changer de voiture ».
Ce sont des objectifs quantitatifs, puisqu’il s’agit de faire ou d’avoir plus quelque chose. Pour dynamiser un objectif, on peut le transformer en objectif « être » : quelle personne voulez-vous devenir ?
Cela permet de porter sa conscience sur les enjeux, les motivations profondes et les finalités pour enfin déclarer son intention.
A bientôt,
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
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