Je vous présente la période d’opposition entre 1 et 5 ans.
Entre 1 et 5 ans, les conduites d’opposition sont normales, nécessaires et inévitables. Ces conduites (refus alimentaires, troubles du sommeil, refus d’être propre, et.) varient en fonction de l’âge, du sexe, du milieu socioculturel, du milieu familial et de l’environnement.
Elle traduisent :
– le désir de l’enfant de structurer son identité et d’acquérir une autonomie physique et psychique
– un conflit interne entre le principe de plaisir et le principe de réalité, entre l’ensemble des pulsions archaïques (sexualité, désir de toute puissance, agressivité, etc.) et l’ensemble des exigences liées à la vie en société et sa propre morale interne.
Cependant les conduites d’opposition sont majeures entre 18 mois et 2 ans et demi environ, période au cours de laquelle l’enfant est très à l’aise sur le plan moteur (il bouge, lance, grimpe), est prêt pour la conquête de l’espace et de son autonomie physique, mais ne possède pas encore toutes les compétences nécessaires (langage, etc.) pour l’acquisition d’une autonomie complète.
De ce fait, durant cette période, l’enfant alterne des attitudes d’opposition, en rapport avec son désir de grandir, et des attitudes de régression (comportement difficile à table, rituels du coucher, etc.), marquant son ambivalence à rester un tout-petit.
Ce « NON » de l’enfant vient alors affirmer sa différence, des opinions propres, tout en interrogeant l’adulte sur sa place et sur ce qu’il est possible ou non de faire.
Dans la crise d’opposition, l’enfant commence à affirmer sa personnalité et il devient de plus en plus autonome. C’est l’apprentissage du permis et du défendu, du bien et du mal. L’adulte, soucieux de la sécurité de l’enfant, va multiplier les interdits.
Le « NON » devient alors le mot le plus utilisé : « Non, ne fais pas ça….non, ne touche pas à çà… », etc.
A son tour, il va utiliser le NON pour s’opposer à l’adulte, d’où le nom d’opposition. L’ENFANT se POSE en S’OPPOSANT.
Il est indispensable que l’enfant trouve en face de lui une personne faisant preuve de fermeté pour qu’il comprenne que, sur les points importants comme sa sécurité, ce n’est pas lui qui décide.
Une limite extérieure = limite intérieure pour l’enfant = sécurité
Il faut lui faire comprendre qu’il y a des limites à respecter et savoir si nécessaire, imposer son autorité en disant : « maintenant, ça suffit…! ».
Dans d’autre vidéos sur la chaîne, je vous présente et développe « 3 conduites à tenir face à l’opposition de l’enfant » et « Que-ce que l’autorité ? « .
Mathilde (KOKASS)
Mathilde Espeillac, conférencière-psychologue
Chaînes Youtube : Mathilde ESPEILLAC – KOKASS Music
Site Cabinet Mathilde ESPEILLAC : www.ocefip.com
Site AKM (Association Kokass Music) : www.kokassmusic.fr
Site KOKASS : www.kokassmusic.com
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